De l’eau glacée, de la neige et du vent,
il a le romantisme viril des hommes qui ont choisi de vivre sans tricher au sein d’une nature qui, elle, ne ment pas.
En avant toujours, repos ailleurs,dans le silence de l’effort, le regard tourné vers le haut, il est issu du corps d’élite des chasseurs alpins et de la fratrie efficace et discrète des guides de haute montagne.
Cet homme d’humilité a promené son regard sur l’aridité du monde !
Pionnier, prospecteur, on l’a vu dans les sables d’Arabie fouiller la silice. S’est-il évanoui et transporté dans un mirage ? Et qu’est-il venu chercher sur ces autres grands bancs de Loire ?
Gageons, sans beaucoup se tromper, qu’une femme aura eu raison de son sac de voyage.
En terre angevine, il a trouvé des limons fertiles, propres à son âme sensible, afin de construire patiemment ce beau jardin d’amitié vraie, de bonheurs simples, de tables ouvertes, de mains tendues.
Oui, cet eden là, l’ «Oie Rouge» ne connaît pas de morte saison !
J’appelle au pressoir Alain BATEL