Son prénom, deux syllabes, comme deux coups de hache !
Il nous vient de l’atlas qui, selon le mythe grec, fut condamné par Zeus à supporter sur son dos la voûte céleste.
Il n’a pas cette prétention ; sur ses épaules à lui, juste les couleurs de la France et c’est déjà tâche énorme que de porter nos valeurs républicaines.
Il l’a fait et toujours à l’avant !
Mais vous ne saurez rien des rebelles tchadiens, de ses sueurs en Irak, de ses peurs de casque bleu en Liban.
Non, il va vous dire, avec son sourire, que, ses premiers galons, il les a gagnés dans le champenois, qu’un soir de lente méharée, dans les grands ergs, il a découvert Château Musar, les vins de Kéfraya et que cela suffit à sa joie !
Il continua l’étude comparée des Montbazillac et Pécharmant alors qu’il était commandant d’un peloton de chars de combats dans le sud ouest.
Plus que de Fontevraud, c’est de Saumur, de sa lumière, de ses coteaux dont il est amoureux.
De la lumière, il nous offre celle de ses yeux, de son sourire toujours, avec la réserve et le silence de ceux qui connaissent trop bien le fracas du monde !
J’appelle au pressoir Tayeb KACEM